Petite présentation portative des Outranspien·nes
Qui ? Depuis quand ? Où ? Quelles langues de travail?
Santiago Artozqui, le 7 décembre 2014
Bois-Colombes, France (espagnol, anglais, français)
Jonathan Baillehache, Membre Re-fondateur
Athens, Géorgie, États-Unis (russe, anglais, français)
Paolo Bellomo, le 14 juin 2021
Paris, France (barese, italien, francais, espagnol)
Camille Bloomfield, Membre Fondatrice
Paris, France (italien, français, anglais)
Ludivine Bouton-Kelly, le 15 juillet 2022
Nantes, France (français, anglais)
Magdalena Cámpora, le 7 décembre 2014
Buenos Aires, Argentine (espagnol, français, anglais)
Chris Clarke, Membre Re-fondateur
Storrs, CT, États-Unis (français, anglais)
Rachel Galvin, Membre Fondateur
Chicago, IL, États-Unis (espagnol, anglais, français)
Irène Gayraud, le 7 décembre 2014
Paris, France (Français, Espagnol, Allemand, Italien, Anglais)
Urayoán Noel, le 14 juin 2021
New York, NY, États-Unis (espagnol, anglais, français)
Jean-Jacques Poucel, Membre Re-fondateur
Urbana, IL, États-Unis (anglais, français)
Delphine Presles, le 18 décembre 2017
Bois-Colombes, France (graphisme, illustration, webdesign, films)
Lily Robert-Foley, Membre Re-fondateur
Montpellier, France (anglais, français)
Pablo Martín Ruiz, Membre Fondateur
Boston, MA, États-Unis (espagnol, anglais, français, portugais)
Hermes Salceda, Membre Re-fondateur
Vigo, Espagne (espagnol, français)
Eliana Vicari, le 7 décembre 2014
Vicenza, Italie (français, italien)
Santiago Artozqui écrit des nouvelles, des essais, de la poésie et traduit de l’espagnol et de l’anglais vers le français. Ancien critique de La Quinzaine littéraire, il écrit maintenant pour En attendant Nadeau, une revue littéraire en ligne. Il enseigne l’écriture créative à l’université Paris 7 Diderot, et est président d’ ATLAS , une organisation pour la promotion de la traduction littéraire. Il est aussi vieux et pas drôle, dommage pour lui.
Jonathan Baillehache enseigne la littérature (électronique) française, les jeux vidéo et les études de traduction à l’Université de Géorgie, à Athènes (où se trouvent REM et Bobby Prince). Lui aussi est un Tiphainito (un ancien doctorant de Tiphaine Samoyault). Il a soutenu sa thèse sur la traduction du poésie russe « zaum » en 2012. Il a traduit occasionnellement du français vers l’anglais, du russe vers le français et l’anglais, vers le français, du son passe-temps is to think to the philosophical and humanities digital. Il trempe dans le swing et la salsa.
Paolo Bellomo est libraire et traducteur. Il a grandi à Bari (Italie) en jonglant tant bien que mal entre le dialecte et l’italien de cette ville. En France depuis 2011, il a interrogé les discours de la traduction avec une thèse soutenue en littérature comparée et ne cesse de le faire en traduisant du théâtre (Emma Dante, Antonio Moresco, Pauline Peyrade), des romans (Célia Houdart, Alessandro Robecchi, Charles Duchaussois), des vieux auteurs (Pierre Loti, Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant) et de la poésie (Patrizia Valduga), le plus souvent accompagné par un.e ou plusieurs complices cotraducteu.rices. Depuis 2021, il est membre de l’Outranspo (Ouvroir de translation potencial). À ses heures perdues et avec un grand plaisir il écrit des pièces de théâtre et des paroles de chansons
Camille Bloomfield travaille la poésie sous toutes ses formes et en tous lieux : en performance, dans l’espace numérique, en traduction, par le spoken word, avec de la musique, mais aussi en recherche-création à l’Université Paris Cité où elle est maîtresse de conférences… Co-fondatrice de l’Outranspo en 2012 (Ouvroir de translation potencial), elle est aussi membre de l’Oplepo, le cousin italien de l’Oulipo, depuis 2020. Ses textes ont été notamment publiés en revue (L’Intranquille, Remue.net, Drunken Boat…) et dans trois anthologies, Drôles de Valentines (Héros-Limite, 2016), Paris (Dostoyevsky Wannabe, 2019) et Ces mots qui traversent les frontières (Le Castor Astral (2023). Aux éditions les Venterniers, elle dirige la collection « les gens connectés » et a signé Les gens qui datent, avec Béatrice Bloomfield (2022), et Poème typodermiques, avec des photos de Nicolas Southon et une préface de Michèle Métail (Prix de la nuit du livre, catégorie Littérature, 2023). Elle traduit de l’anglais et de l’italien, et a notamment traduit, avec Paolo Bellomo, Cento Quartine de Patrizia Valduga (éditions Nous, 2021).
Ludivine Bouton-Kelly, traductrice et maîtresse de conférences en Études anglophones, enseigne la littérature et la traductologie à l’Université d’Angers.
Elle traduit de l’anglais vers le français aussi bien des romans que de la bande dessinée. Sa thèse de littérature générale et comparée, soutenue en 2015 sous la direction de Tiphaine Samoyault, propose à partir d’une nouvelle traduction du roman de Flann O’Brien, At Swim-Two-Birds, une réflexion sur la littéralité et la créativité en traduction. Ses recherches portent notamment sur le bilinguisme d’écriture, le geste de la traduction et la relance que génère la retraduction.
Magdalena Cámpora vit, traduit et enseigne la littérature française à Buenos Aires. Elle est chercheuse au CONICET et professeur de littérature française à l’Universidad Católica Argentina. Elle travaille actuellement sur les transformations éditoriales et les usages idéologiques de la littérature française au XXe siècle en Argentine. Elle a traduit la correspondance entre les poètes René Char et Raul Gustavo Aguirre et prépare une traduction de Le Rouge et le Noir de Stendhal.
Chris Clarke est prof, éditeur, écrivain et traducteur du français et de l’espagnol vers l’anglais. Il a traduit divers auteurs : Raymond Queneau, Patrick Modiano, Éric Chevillard, Pierre Mac Orlan, François Caradec et Julio Cortázar entre autres. Sa traduction des Vies Imaginaires de Marcel Schwob a gagné le Translation Prize for Fiction (2019) de la French-American Foundation à New York. Il est né dans l’ouest du Canada et vit actuellement dans le nord-est des États-Unis, où il enseigne les Translation Studies à l’Université de Connecticut.
Irène Gayraud est écrivaine, poétesse, traductrice et maîtresse conférences en littérature comparée à Sorbonne Université. Elle a publié un roman, Le livre des incompris (Éditions Maurice Nadeau, 2019), et quatre livres de poésie : à distance de souffle, l’air (Éditions du Petit Pois, 2014) ; Voltes (Al Manar, 2016), Point d’eau (Le Petit Véhicule, 2017) et Téphra (Al Manar, 2019). Avec Christophe Mileschi, elle a traduit les œuvres poétiques de Dino Campana (Chants Orphiques et autres poèmes, Points Poésie, 2016).
Rachel Galvin est l’autrice de deux recueils de poèmes, Pulleys & Locomotion et Elevated Threat Level, finaliste pour la National Poetry Series (États-Unis), et traductrice de Courir les rues de Raymond Queneau, qui a remporté le prix Scott Moncrieff. Elle est la co-traductrice de Decals: Complete Early Poems of Oliverio Girondo, finaliste pour le Prix National de Traduction (États-Unis). Sa traduction de Cowboy & Other Poems par Alejandro Albarrán Polanco paraîtra en 2019. Ses poèmes ont été publiés dans Boston Review, Colorado Review, Fence, Gulf Coast, McSweeney’s, The Nation, New Yorker, PN Review et Poetry. Elle a aussi publié une monographie, News of War: Civilian Poetry 1936-1945 et co-edité Auden at Work. Rachel Galvin est maîtresse de conférence à l’Université de Chicago et membre fondatrice de l’Outranspo.
Lily Robert-Foley est maîtresse de conférences à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où elle est spécialiste de traductologie. Elle est l’autrice notamment de Jiji, un livre de poésie en prose et écriture conceptuelle (Omnia Vanitas, 2016) ; Money, Math and Measure (Essay Press, 2016) ; m, un livre de poésie-critique-collage (Corrupt Press, 2013), et graphemachine, un mini-livre de poésie visuelle (Xerolage, 2013). Elle est également traductrice de poésie pour la collection To Press, où se trouve ses traductions de Sophie Loizeau et de Claude Ber.
Urayoán Noel is a writer, translator, and performer from Río Piedras, Puerto Rico. He is the author of ten books, including the critical study In Visible Movement: Nuyorican Poetry from the Sixties to Slam (2014), the performance text EnUncIAdOr (2014), and the poetry collections Boringkén (2008), Hi-Density Politics (2010), and Transversal (2021). His translations include no budu please by Wingston González and adjacent islands by Nicole Cecilia Delgado. A Letras Boricuas fellow in poetry, Noel has been a finalist for the National Translation Award, the Best Translated Book Award, the National Poetry Series Paz Prize for Poetry, and the Modern Language Association book prizes. His international performances include Poesiefestival Berlin, Barcelona Poesia, and the Toronto Biennial of Art. Noel lives in the Bronx and teaches at NYU.
Jean-Jacques Poucel est critique, poète et traducteur. Ayant été professeur (précaire) dans les universités de Yale, de Calgary et d’Illinois, il désire un poste stable où enseigner la langue, la littérature, et l’amour qui les chérit. Traducteur d’Anne Portugal (Flirt Formula) et Emmanuel Hocquard (Conditions of Light), il traduit pour le plaisir et d’autres récompenses des poèmes et des articles académiques du français et de l’anglais. Il est l’auteur de Jacques Roubaud and the Invention of Memory (UNC Press) et co-éditeur de Pereckonings: Reading Georges Perec (Yale French Studies 105), Formes Critiques Contemporaines (FPC 9).
Delphine Presles est illustratrice et graphiste indépendante. Elle a illustré La Légende de Ndiouli, un roman d’Ibrahima Amadou Niang (L’Harmattan, 2021) et a signé les gens qui swipent, avec Charlotte Hervot au texte (Les Venterniers, coll. les gens connectés, 2022). Elle « traduit visuellement » divers projets (collectifs et individuels) de l’Outranspo, qu’elle accompagne depuis les débuts à travers des dessins (comme les portraits des outranspiens sur cette page) et des créations d’objets poétiques. Par ailleurs, elle gère la communication graphique du groupe.
Pablo Martín Ruiz estudió la carrera de letras en la Universidad de Buenos Aires y completó un doctorado en literatura comparada en la universidad de Princeton. Es profesor asociado de literatura latinoamericana en Tufts University. Además de artículos académicos, publicó crónicas de viaje, traducciones, cuentos y palíndromos. Escribió un libro de crítica literaria llamado Cuatro capítulos fríos sobre la posibilidad de la literatura centrados sobre todo en Borges y el Oulipo, publicado en inglés por Dalkey Archive en 2014. Es miembro fundador del Outranspo. Trabaja en un proyecto de escritura que consiste en crear textos que difieran entre sí todo lo posible.
Pablo Martín Ruiz studied literature and linguistics at the University of Buenos Aires, Argentina, and completed a PhD in comparative literature at Princeton University. He is associate professor of Latin American literature at Tufts University. In addition to academic articles, he has published travel pieces, translations, short stories, and palindromes. He wrote a book of literary criticism called Four Cold Chapters on the Possibility of Literature Leading Mostly to Borges and Oulipo, published by Dalkey Archive in 2014. He is a founding member of the Outranspo. He enjoys writing texts as different from each other as possible.
Hermès Salceda (Université de Vigo) s’occupe essentiellement des textes de Raymond Roussel et de Georges Perec tant que traducteur et critique. Il semblerait que nous ayons besoin de la traduction textuelle en espagnol. Il a fait, en collaboration, pour le grand lipogramme de la Disparition , pour les « Textes-génèse » de Roussel et pour Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour de Perec. Il co-dirige la revue Formules avec C. Reggiani et C. Reig et dirige la série Raymond Roussel de La Revue des Lettres modernes.
Eliana Vicari, traductrice confirmée, a enseigné plusieurs années dans des universités italiennes, aussi bien que en master que dans “La Fabrique des traducteurs” au Collège international des traducteurs littéraires à Arles. Elle a traduit des œuvres – et parfois préparé l’édition – d’auteurs contemporains oulipiens (La bella Ortensia de J. Roubaud, et des textes de G. Perec, O. Salon, d’H. Le Tellier) et non oulipiens (Un segreto senza importanza d’A. Desarthe, des romans de M. Condé, G. Simenon, E. Carrère…), publiés chez Feltrinelli, Edizioni Lavoro, Einaudi et surtout Adelphi. Elle collabore à la réalisation d’anthologies littéraires pour Valmartina-De Agostini. Membre de l’Oplepo depuis 2012, elle a soutenu en 2013 une thèse intitulée C’est en traduisant qu’on devient traduiseron, à Paris X. Elle travaille actuellement au recueil Suites vénitiennes, à son essai de traductologie – La méthode Maran – et à un projet de documentaires axés sur la traduction dont le premier volet portera sur la traduction intersémiotique.